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projet "daouzek" Réaliser un projet collectif sur le net avec des étudiants à l'école régionale des beaux-arts de Rennes, une tentative pour des étudiants qui découvraient ce médium pour la première fois. Nous nous sommes donc retrouvés régulièrement dans ce lieu qui était le point commun, point de ralliement entre des étudiants de différentes sections Art, Communication, Mastère (Espace plastique / Espace numérique). Daouzek (douze en breton) a été choisi comme nom de site, car nous nous trouvions dans ce lieu de conception : en Bretagne. Douze étudiants ont travaillé dans le même espace, ils se sont parfois croisés sur le réseau ou bien ont préféré choisir leur propre chemin : douze chemin de vie possible à arpenter... réalisé à l'école régionale des beaux-arts de Rennes en 2000/2001 projet suivi par Reynald Drouhin, dans le cadre de l'atelier transversal "communauté, échange, transmisssion sur le web" collective & progressive works... a1. Thibaut
Deschamps, b1. Arnau
Perennes, "Sub", c0. Chiara
Pirito, "Embouteillage", c1. Carine
Pouvreau, "Eutopies-Dystopies", d1. Eliza
Berry, "Rushing to your death", a2. Aurélien
Heraud, "Rencontres", b2. Jean-Marie
Gallien, "Mastère 2000/2001", c2. (invitée) Agnès
de Cayeux, "Not to be", d2. Franck
Baril, "Franck Baril is an artit", a3. Loïc
Horellou, "Sans titre", b3. Hélène
Giansily, "Nuages", c3. Nelly
Kerfanto, "Fantôme", d3. Michel
Le Belhomme, "Close-up", Douze (Dictionnaire des symboles) Douze est le nombre des divisions spacio-temporelles. Il est le produit des quatre points cardinaux par les trois plans du monde. Il divise le ciel, considéré comme une coupoke, en douze secteurs, les douze signes du Zodiaque, qui sont mentionnés dès la plus haute Antiquité. Les douze mois de l'année sont déterminés en Chine par les stations de l'empereur aux douze portes du Ming-t'ang. Douze divise l'année en douze mois, chez les Assyriens, les Hébreux, etc. et les périodes principales du temps en groupes de douze années, chez les Chinois et les peuples d'Asie central. La combinaison des deux chiffres 12 X 5 donne naissance aux cycles de 60 ans, où se résolvent les cycles solaire et lunaire. Le douze symbolise l'univers dans son déroulement cyclique spacio-temporel. Il symbolise aussi l'univers dans sa complexité interne. Le duodénaire qui caractérise l'année et le zodiaque représente aussi la multiplication des quatre éléments terre, eau, air, feu, par les trois principes alchimiques (soufre, sel, mercure); ou encore les trois états de chaque élément, à leurs phases successives d'évolution, de culmination et d'involution; ou bien encore, selon Allendy (ALLN, 328) les quatre éléments considérés chacun dans ses diverses manifestations cosmiques et selon un triple point de vue, lequel peut être, par exemple, les trois gunas des Indiens : Activité, Inertie, Harmonie. Ce nombre est d'une très grande richesse dans la symbolique chrétienne. La combinaison du quatre du monde spatial et du trois du temps sacré mesurant la création-recréation donne le chiffre douze, qui est celui du monde achevé : c'est celui de la Jérusalem céleste (12 portes, 12 apôtres, 12 assises, etc.); c'est celui du cycle liturgique de l'année de douze mois et de son expression cosmique qu'est le Zodiaque. Dans un sens plus mysthique, le trois est rapporté à la Trinité, le quatre à la création, mais le symbolisme du douze reste le même : un accomplissement du créé terrestre par assomption dans l'incréé divin...(CHAS, 243). L'importance de ce nombre est aisément compréhensible. Pour les écrivains bibliques c'est le nombre de l'élection, celui du peuple de Dieu, de l'Eglise : Israël (Jacob) avait douze fils, ancêtres éponymes des douze tribus du peuple hébreu (Genèse, 35, 23 ss). L'arbre de vie portait 12 fruits; les prêtres, 12 joyaux. Lorsque Jésus choisit douze disciples, il proclame ouvertement sa prétention d'élire, au nom de Dieu, un peuple nouveau (Matthieu 10, 1s et parallèles). La Jérusalem céleste de l'Apocalypse (21, 12) a douze portes marquées du nom des tribus d'Israël et son rempart a douze assises au nom des douze apôtres. La femme de l'Apocalypse (12, 2) porte une couronne de douze étoiles sur la tête. Quant aux fidèles de la fin des temps, ils sont 144 000, 12 000 de chacune des douze tribus d'Israël (Apocalypse, 7, 4-8; 14, 1). De même, la Cité future en
or fin, si elle repose sur 12 fondements (Apocalyspe 21, 14), chacun au
nom d'un apôtres, dessine un cube de 12 000 stades de coté,
le rempart en jaspe ayant 144 coudées. Ce nombre symbolique 12
000 multiplie par 1000 (symbole de multitude) le chiffre même d'Israël
(12), qui est celui de l'ancien et du nouveau peuple élu. Quant
au nombre des fidèles, 144 000, le carré de 12 multiplié
par 1000, il symbolise la multitude des fidèles du Christ. Paul
Claudel a magnifié ce chiffre : Cent quarante quatre, c'est douze
fois douze : douze qui est trois multiplié par quatre, le carré
multiplié par le triangle. C'est la racine de la sphère,
c'est le chiffre de la perfection. Douze fois douze, c'est la perfection
multiplié par elle-même, la perfection au cube, la plénitude
qui exclut toute autre chose qu'elle-même, le paradis géométrique... Pour les Dogons et les Bambaras du Mali, les principes contraires 4 et 3 (femelle et mâle), qui sont à la base de toute chose, peuvent s'associer de deux façons, l'une statique, l'autre dynamique, desquelles dépendent les valeurs du nombre 7 et du nombre 12. Si 7, addition de 4 et 3, est le principe de l'homme et de l'univers, 12, qui provient de leur multiplication, est le symbole du devenir humain et du développement perpétuel de l'univers (DIEB). La vibration sonore qui préside à la genèse, selon la pensée africaine, en formant l'oeuf cosmique avant la séparation de la terre et du ciel et la naissance des Grands Démiuges organisateurs de la création, commence par visiter - c'est-à-dire définir - les quatres points cardinaux : sur chacun, elle exécute trois girations en spirale ; c'est ainsi que le complexe espace-temps se définit à l'origine, par ce mariage du trois et du quatre, qui donne le douze, nombre d'action, et non principe statique comme est le sept. Ainsi, précise G. Dieterlen, se forme l'oeuf cosmique, brassé par le tournoiement de la vibration sonore. L e nombre douze ne possède pas
dans le monde celtique dont les nombres clés sont trois, neuf et
vingt-sept, de signification s'éloignant du symbolisme général.
La Table Ronde du roi Arthur comprend elle aussi douze chevaliers. |
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